Historique & PrésentationPrésentation de l'Association

Cher visiteur, l’Escola dau Mont-Gargan

 

Vous salue !

En effet, si 72 ans est déjà un très bel âge pour une personne, ce nombre relève à la fois d’un véritable engagement et d’une réussite certaine pour le groupe d’Arts & Traditions Populaires de « l’Escola dau Mont-gargan » de la Croisille sur Briance, petite commune rurale du sud-est de la Haute-Vienne.


Le gâteau d’anniversaire : 1936-2006 : 70 ans de vie ! 

 

Fondé en 1936, Ecole Félibréenne dès 1966, elle existe sous sa forme actuelle depuis 1963 et est Membre de la Confédération Nationale des Groupes Folkloriques Français depuis 1974.

Essentiellement rurale par son implantation, « l’Escola dau Mont-gargan » reste profondément enracinée dans son terroir, La Croisille Sur Briance, petit village de 600 âmes au pied du Mont-Gargan premier contrefort de la « montagne limousine ».

Danseurs & musiciens qui composent le groupe sont pour la plupart d’ascendance rurale et originaires de deux cantons de la Haute-Vienne : Châteauneuf la foret et Saint Germain les Belles.

 

Les danses limousines constituant son répertoire, peuvent se classer en plusieurs groupes dont les rythmes et les chorégraphies ont été recueillis directement par les soins des membres du groupe, font partie du fonds culturel de toute la province :

- les danses imitatives : inspirées de la nature, elles reproduisent tantôt les attitudes d’animaux, tantôt des gestes quotidiens,

- Les danses aristocratiques : venues des Salons & de la Cour, mais toujours « adaptées » par les paysans de chez nous,

- les bourrées : ces danses sont rapides, rythmées et gracieuses. Presque chaque localité possède sa bourrée ou les figures s’agrémentent parfois de rubans ou de bouteilles.

Enfin, les rythmes de marches, polkas, valses, scottishs et mazurkas viennent compléter ce répertoire.

Le ménétriers jouent des instruments traditionnels de notre province : la chabrette limousine, la vieille à roue, l’accordéon diatonique et accordéon chromatique.

 

Les ménétriers de « l’Escola dau Mont-gargan »

(Photo : Philippe PRADEAU)

 

 

Selon le spectacle présenté, le costume porté par les membres du groupe, peut présenter deux formes :

Que ce soit en ville, vers 1850 ou lors de festivités rurales, les femmes portent l’ample jupe de soierie brodé ornée de rubans de velours noirs, le tablier noir et un léger fichu en dentelle,

Mais toute l’élégance du costume féminin se trouve dans la gracieuse coiffe appelée « Barbichet », toute de mousseline brodée et de dentelle faite à la main.

 

 

Les danseurs de l »Escola dau Mont-gargan » et le célèbre « Barbichet » porté par les  filles (Photo : Philippe PRADEAU)

 

 

Selon qu’ils se rendaient en ville ou simplement à la foire locale, les hommes portaient soit la tenue bourgeoise, composée d’une redingote, à basques longues (la Réquinpinte), un gilet croisé, un pantalon « à pont », les souliers noirs et un feutre à larges bords, soit la blouse noire ou bleue, portée comme « cache poussière » sur le petit gilet.

Le costume de travail est beaucoup plus sobre, en effet, les hommes portent chemise de chanvre à col ouvert, pantalon de drap, ceinture de flanelle et sabots de bois et pour les femmes, une ample jupe froncée portée par-dessus deux jupons. Elles ont la chemise de chanvre ouverte en carré.

La coiffure est « le mouchoir de tête ». Aux pieds, elles portent les sabots de bois à brides.

 «  Quand l’escola dau Mont-Gargan suert, li a totjorn ‘na golada de solelh* » ! (Quand l’Ecole du Mont-Gargan sort, c’est toujours une gorgée de soleil !) a-t-on l’habitude de dire en Limousin, à consommer sans modération !

 

 

      Le costume paysan

      (Photo : Philippe PRADEAU)

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